Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé que des "narco-caïds" étaient probablement à l'origine de ces attaques, tout en indiquant ne pas exclure une implication de l'ultragauche ou de puissances étrangères.
Une nouvelle série d'attaques a visé des prisons françaises dans la nuit, a déclaré lundi le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avertissant que ces assauts avaient pour objectif de saper l'autorité de l'État.
Le personnel pénitentiaire et plusieurs centres de détention ont de nouveau été ciblés, a confirmé le ministre sur X, précisant qu'aucun blessé n'était à déplorer.
"Ces actes constituent une intimidation contre la République, au moment où nous rétablissons l'autorité et l'ordre dans nos prisons",
a-t-il écrit.
C'est un moment difficile mais essentiel pour l'État et ses agents.
Le ministre a exprimé sa confiance dans la capacité des forces de l'ordre à identifier les auteurs et
"mettre fin à ces troubles dans les plus brefs délais".
La semaine dernière, plusieurs établissements pénitentiaires à travers la France avaient déjà été visés dans une dizaine d'attaques.
Ces attaques comprenaient des incendies criminels et des tirs à l'arme automatique, ce qui a conduit à l'ouverture d'une enquête nationale.
Darmanin avait alors qualifié ces incidents d'
"actes de terreur"
, assurant que les autorités ne céderaient pas face à de telles intimidations.
Jeudi, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a estimé que des
"narco-caïds"
étaient probablement à l'origine de ces attaques, tout en indiquant ne pas exclure une implication de l'ultragauche ou de puissances étrangères.
Darmanin et Retailleau cherchent actuellement à faire adopter une législation renforçant les enquêtes sur le narcotrafic, et prévoient l'ouverture de prisons de haute sécurité pour les trafiquants de haut niveau, afin de les empêcher de diriger leurs réseaux criminels depuis leur cellule.
A lire également:
A lire également:
#France
#prisons
#narcotrafic
