
Près de 500 000 Palestiniens ont été contraints de fuir leur domicile dans la bande de Gaza depuis la reprise de l’offensive israélienne, à la suite de l’effondrement du cessez-le-feu conclu avec le Hamas, a annoncé mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
L’armée israélienne a relancé ses bombardements sur l’enclave le 18 mars, rompant ainsi l’accord de trêve et d’échange de prisonniers instauré le 19 janvier.
Depuis le début du conflit en octobre 2023, environ 51 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, selon les bilans, dont une majorité de femmes et d’enfants.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.
Parallèlement, Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa campagne militaire dans l’enclave palestinienne.