Les restrictions d'accès à X ont débuté le 17 février lorsqu'un haut fonctionnaire a publiquement affirmé avoir aidé à truquer les élections législatives et provinciales du 8 février, marquées par de forts soupçons de fraudes.
Des documents présentés devant un tribunal de la province du Sind (sud) par les avocats de l'Autorité pakistanaise des télécommunications (PTA), en réponse à un recours introduit par des activistes, impliquent les services de renseignement pakistanais dans cette décision.
Son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a fait l'objet d'une vaste répression avant le scrutin, restreignant ses possibilités de faire campagne sur le terrain et obligeant ses candidats à se présenter en indépendants.
De nombreuses allégations de manipulation ont accompagné les élections, après que les autorités ont coupé le réseau de téléphonie mobile le jour du scrutin et que le dépouillement a pris plus de 24 heures.