Les forces de défense australiennes montrent la frégate Hengyang de l'Armée populaire de libération et de la marine chinoise, qui fait partie d'un groupe opérationnel au nord-est de l'Australie, le 13 février 2025.
Pékin a vivement réagi vendredi aux accusations australiennes concernant un incident aérien en mer de Chine méridionale, qualifiant les déclarations de Canberra de "fausses allégations".
"Le 11 février, l'Australie a délibérément porté atteinte aux droits et intérêts de la Chine en mer de Chine méridionale, et a même osé se plaindre en diffusant de fausses narrations",
a déclaré Zhang Xiaogang, porte-parole du ministère chinois de la Défense.
L'incident s'est produit dans l'espace aérien au-dessus de Xisha Qundao (îles Paracels), un archipel revendiqué par Pékin.
Une manœuvre "dangereuse et non professionnelle", selon l'Australie
Une manœuvre "dangereuse et non professionnelle", selon l'Australie
Canberra avait dénoncé jeudi une interception jugée
"dangereuse et non professionnelle"
par un avion de chasse chinois J-16 à l'encontre d'un avion de surveillance australien P-8A Poseidon.
L'Australie affirme que l'appareil chinois a
"lâché des leurres en très grande proximité"
du P-8A Poseidon, qui effectuait une
"patrouille maritime de routine"
dans la région. Aucun membre de l'équipage australien n'a été blessé et aucun dommage n’a été signalé sur l’appareil.
La riposte de Pékin
La riposte de Pékin
La Chine a fermement rejeté ces accusations, affirmant que l'appareil australien avait
"ignoré les règles en mer de Chine méridionale"
et
"s'était introduit chez autrui".
Zhang Xiaogang a déclaré:
Les avions chinois ont chassé l’appareil australien de l’espace aérien concerné, ce qui est totalement raisonnable et légal.
Pékin exhorte Canberra à
"abandonner ses illusions"
, à ne pas suivre aveuglément les États-Unis et à éviter d’attiser les tensions dans la région".
Un différend territorial persistant
Un différend territorial persistant
- La mer de Chine méridionale est un point chaud de tensions géopolitiques.
- Les États-Unis et leurs alliés y mènent régulièrement des patrouilles qu’ils qualifient de missions de"liberté de navigation".
- Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la zone, considère ces opérations comme des provocations.
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