Les échanges de tirs ont duré plusieurs heures, dans la ville et autour de l'hôpital, entre les miliciens Codeco et des unités conjointes de soldats congolais et des Nations unies.
Plusieurs combattants de la Codeco seraient morts dans les affrontements selon diverses sources locales, qui préfèrent garder l'anonymat.
Le meurtre de la patiente et le pillage de l'hôpital par la Codeco ont été confirmés par des sources médicales sous couvert d'anonymat.
Jeudi, la situation était revenue au calme mais de nombreux habitants se trouvaient encore autour des bases de la Monusco, dans la périphérie de Drodro, où ils s'étaient réfugiés, à la recherche de protection.