L'ampleur de la destruction des bâtiments détruits par les attaques israéliennes est visible après le retrait des forces israéliennes à Gaza le 07 mars 2024.
C'est ce qui ressort de ses déclarations à Anadolu, en marge de sa participation à la 55ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève.
Rajagopal a qualifié les actions d'Israël de
"contre le système dans tous les sens du terme"
suite à la décision de mesures de précaution prise par la Cour internationale de Justice contre Israël le 26 janvier. Il a rappelé que la cour a statué qu'Israël ne devrait pas se livrer à des actes qui pourraient constituer un crime de génocide.
"Israël est loin de faire cela, car il mène des attaques avec des objectifs spécifiques qui signifient davantage de meurtres et de destructions, en particulier des violations du droit international. Malheureusement, il n'y a aucun doute que ce qui a commencé comme un conflit armé avec quelques violations courantes du droit de la guerre s'est progressivement transformé en crimes contre l'humanité et maintenant en actes de génocide"
, a-t-il expliqué.
Il a souligné que les destructions à Gaza sont
"sans précédent"
par rapport à d'autres conflits récents, notamment à Alep en Syrie, à Marioupol en Ukraine et à d'autres villes détruites dans l'histoire.
Il a souligné que 70% des maisons dans toute la bande de Gaza ont été détruites, signalant que 80% des logements du nord de l'enclave ont été rasés, en plus de la destruction de l'ensemble des infrastructures civiles.
Au sujet de l'aide aérienne que les pays fournissent à Gaza depuis la semaine dernière, Rajagopal a déclaré:
"D'après les informations que j'ai reçues des organisations d'aide humanitaire et d'autres organisations de secours gérées par les Nations Unies sur le terrain, cette aide est très limitée et inefficace. Elle ne suffit pas à répondre aux besoins réels de la population de Gaza".
Il a décrit l'incapacité de fournir l'aide nécessaire à Gaza comme un
"échec dangereux de l'humanité".
Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des
"crimes de génocide".
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