Depuis que Pékin a imposé en 2020 une draconienne loi sur la sécurité nationale, les autorités se servent du délit de sédition, qui date de l'ère coloniale britannique, pour réprimer toute dissidence.
Jeudi, les juges ont rejeté son appel, estimant qu'il n'était pas nécessaire d'établir une intention d'inciter à la violence pour prononcer une condamnation pour sédition.
M. Tam, qui a participé aux immenses et parfois violentes manifestations pro-démocratie en 2019, fait partie d'un groupe de 47 militants accusés de subversion dans le cadre de l'affaire la plus importante en matière de sécurité nationale.
La décision de jeudi s'écarte de celle rendue en octobre par le Comité judiciaire du Conseil privé (CJCP), une autorité de premier plan en matière de droit coutumier, le système judiciaire hérité des Britanniques.