Le PSG cherche son futur stade

La rédaction avec
14:2321/04/2025, Pazartesi
AFP
Vue aérienne du stade du Parc des Princes à Paris, le 14 juillet 2018.
Crédit Photo : GERARD JULIEN / AFP Archive
Vue aérienne du stade du Parc des Princes à Paris, le 14 juillet 2018.

Alors que le PSG confirme son intention de quitter le Parc des Princes, plusieurs communes d’Île-de-France, dont Ris-Orangis, Massy ou encore Aulnay-sous-Bois, se disputent l’accueil de son futur stade. Tandis que certaines villes multiplient les déclarations publiques et les opérations de communication, d’autres privilégient une approche plus discrète. Le club, lui, affirme avancer selon son propre calendrier, en sélectionnant les sites selon des critères précis, notamment l’accessibilité et l’impact écologique. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours.

Faut-il la jouer discrète ou tapageuse ? Plusieurs communes d’Île-de-France sont en lice pour accueillir le futur stade du PSG. Certaines redoublent de créativité pour séduire le club parisien, qui dévoilera bientôt les contours de son projet.


Le 1er avril, un communiqué insolite du maire de Viry-Châtillon (Essonne), Jean-Marie Vilain, affirmait qu’il avait
"rencontré le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pour finaliser l’installation du futur stade du club parisien"
dans sa commune. Une annonce fictive, typique du poisson d’avril, mais aussi un clin d'œil ironique à la frénésie des villes désireuses d'attirer le champion de France en titre.

La veille, les services de Michel Leprêtre, président du Grand Orly, avaient annoncé des discussions autour d’un terrain à cheval entre le Val-de-Marne et l’Essonne. Une visite au Qatar était même évoquée. Avant que tout ne soit rapidement démenti.


Des candidatures en série


Face à cette agitation, le PSG tempère
. "Nous avançons sereinement et ne laisserons pas les actions des villes candidates déterminer notre calendrier",
a confié un porte-parole du club.

Le club, détenu par le Qatar depuis 2011, reste ferme: il veut quitter le Parc des Princes. En février 2024, Nasser Al-Khelaïfi avait exprimé sa colère après le refus de la Ville de Paris de vendre l’enceinte.


Le bail emphytéotique courant jusqu’en 2044 ne suffit plus. Le directeur général Victoriano Melero déclarait en mars au Figaro que le club avait
"atteint un plafond pour les hospitalités et la billetterie"
et insistait sur la volonté de
"devenir propriétaire"
de son stade.

Le PSG refuse de financer des travaux sur un bien qui ne lui appartient pas, une option que la mairie de Paris avait pourtant suggérée.


Ris-Orangis, Massy et Saint-Quentin parmi les sérieux candidats


Parmi les prétendants, certains optent pour une communication soutenue, comme Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Bien qu’elle ne figure pas parmi les sites privilégiés selon une source proche du dossier, la ville a lancé dès 2024 une campagne avec clip promotionnel, mettant en scène le maire et l’ancien joueur Olivier Dacourt.


D’autres, comme Saint-Quentin-en-Yvelines, misent sur leurs atouts techniques. Jean-Michel Fourgous, président de l’agglomération, vante
"l’île de loisirs"
du territoire où
"tous les curseurs sont au vert, du foncier à la mobilité en passant par les données environnementales".

De son côté, la commune de Ris-Orangis s’est positionnée dès début 2024. Elle propose l’ancien hippodrome, site un temps envisagé pour accueillir le stade du XV de France avant l’abandon du projet. La mairie défend cette localisation comme stratégique, facilement accessible et dotée de terrains disponibles.


En tout, plus d’une dizaine de villes franciliennes ont contacté le PSG, qui a lancé des études sur les temps de trajet depuis Paris, selon une source.


"Impact écologique" et réserve des élus


Si un site ne répond pas au cahier des charges, il est écarté. Le club prend son temps, assurant qu’un débat public aura lieu dans la commune retenue.


Les candidatures les plus sérieuses sont souvent les plus discrètes. Massy figure en tête. Les discussions y sont déjà bien avancées, selon des sources. Mais la mobilisation s’organise: le collectif
"Nous sommes Massy"
redoute
"un bouleversement important"
et un
"impact écologique considérable".

Le maire Nicolas Samsoen adopte une position mesurée.
"Le PSG est entré en contact avec nous et se montre intéressé par Massy"
, indiquait-il dans le journal municipal
. "À ce stade, je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire ! Il me semble impossible d’avoir un avis aujourd’hui sans disposer du résultat des études."

Le PSG doit officialiser
"un, deux ou trois sites"
dans les prochains jours, franchissant ainsi une nouvelle étape dans son divorce avec la mairie de Paris.

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