
Alors que le PSG confirme son intention de quitter le Parc des Princes, plusieurs communes d’Île-de-France, dont Ris-Orangis, Massy ou encore Aulnay-sous-Bois, se disputent l’accueil de son futur stade. Tandis que certaines villes multiplient les déclarations publiques et les opérations de communication, d’autres privilégient une approche plus discrète. Le club, lui, affirme avancer selon son propre calendrier, en sélectionnant les sites selon des critères précis, notamment l’accessibilité et l’impact écologique. Une annonce officielle est attendue dans les prochains jours.
Faut-il la jouer discrète ou tapageuse ? Plusieurs communes d’Île-de-France sont en lice pour accueillir le futur stade du PSG. Certaines redoublent de créativité pour séduire le club parisien, qui dévoilera bientôt les contours de son projet.
La veille, les services de Michel Leprêtre, président du Grand Orly, avaient annoncé des discussions autour d’un terrain à cheval entre le Val-de-Marne et l’Essonne. Une visite au Qatar était même évoquée. Avant que tout ne soit rapidement démenti.
Des candidatures en série
Le club, détenu par le Qatar depuis 2011, reste ferme: il veut quitter le Parc des Princes. En février 2024, Nasser Al-Khelaïfi avait exprimé sa colère après le refus de la Ville de Paris de vendre l’enceinte.
Le PSG refuse de financer des travaux sur un bien qui ne lui appartient pas, une option que la mairie de Paris avait pourtant suggérée.
Ris-Orangis, Massy et Saint-Quentin parmi les sérieux candidats
Parmi les prétendants, certains optent pour une communication soutenue, comme Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Bien qu’elle ne figure pas parmi les sites privilégiés selon une source proche du dossier, la ville a lancé dès 2024 une campagne avec clip promotionnel, mettant en scène le maire et l’ancien joueur Olivier Dacourt.
De son côté, la commune de Ris-Orangis s’est positionnée dès début 2024. Elle propose l’ancien hippodrome, site un temps envisagé pour accueillir le stade du XV de France avant l’abandon du projet. La mairie défend cette localisation comme stratégique, facilement accessible et dotée de terrains disponibles.
En tout, plus d’une dizaine de villes franciliennes ont contacté le PSG, qui a lancé des études sur les temps de trajet depuis Paris, selon une source.
"Impact écologique" et réserve des élus
Si un site ne répond pas au cahier des charges, il est écarté. Le club prend son temps, assurant qu’un débat public aura lieu dans la commune retenue.