Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprimant lors d'un discours à Aydin, dans l'Ouest de la Türkiye, le 29 février 2023.
Erdogan a prononcé un discours jeudi dans le cadre de la campagne pour les élections municipales prévues le 31 mars 2024.
Il a une nouvelle fois fermement condamné les coups d'État depuis Aydın (ouest), la ville d'origine du défunt Premier ministre Adnan Menderes, pendu par les putschistes à la suite du coup d'État de 1960.
"Adnan Menderes a payé de sa vie sur la potence les services rendus à son pays et à sa nation. Le parcours de la Türkiye vers la démocratie et le développement a malheureusement été interrompu par tous les coups d'État, les crises politiques et économiques, et tous les troubles sociaux"
, a-t-il rappelé.
Ce discours a eut lieu au lendemain de l'anniversaire du coup d'Etat du 28 février 1997.
Après avoir affirmé que les mêmes schémas se reproduisent récemment mais sans succès, faisant notamment référence aux événements de Gezi, à la tentative de coup d'État du FETO le 15 juillet 2016 et aux attaques de l'organisation terroriste PKK,
le chef de l'État turc a critiqué la société française Lafarge, qu'il a accusé de construire des abris pour les terroristes.
"La France est malheureusement devenue le principal soutien du terrorisme. A-t-elle réussi ? Non, elle n'a pas réussi. Que faisons-nous ? Nous avons détruit tous les abris de Lafarge dans le nord de la Syrie. Et nous ne nous arrêtons pas là"
, a-t-il souligné.
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