
Ces derniers temps, j’insiste souvent sur un point : l’accord conclu le 10 mars entre Damas et les FDS arrive à son terme à la fin de l’année. Le temps et le terrain politique se resserrent au détriment des FDS.
Dans ce contexte, Damas a consolidé son positionnement international, diplomatique, politique et militaire. La Türkiye, les États-Unis et la Syrie sont parvenus à un accord impliquant un cadre clair : la priorité est l’intégrité territoriale de la Syrie. L’objectif affiché est celui d’un pays stable, prospère, en paix avec ses voisins, où personne ne se sent exclu, où les droits sont protégés et où les ressources nationales sont équitablement distribuées. Damas a signé cet engagement. Quant aux FDS, elles restent perçues comme un élément d’instabilité, figées dans leur positionnement.
Les discussions entre Damas et les FDS se poursuivaient, mais elles ont fini par se bloquer. Les FDS réclamaient ouvertement la décentralisation et refusaient de désarmer. Le blocage serait intervenu au début du mois de novembre, juste après la rencontre du président Trump avec le président syrien al-Shharaa à la Maison-Blanche. Trump pourrait d’ailleurs se rendre à Damas en 2026. Lors de cet entretien, la Syrie est devenue membre de la coalition internationale contre Daech. La première opération conjointe Damas-CENTCOM a eu lieu la semaine dernière. J’ai entendu dire que le CENTCOM souhaitait inclure les FDS dans cette opération, ce que Damas aurait refusé, mais je n’ai pas pu obtenir confirmation. Alors que la situation se retourne contre elles, les FDS semblent préférer se rapprocher du seul acteur susceptible de leur offrir un soutien résiduel : Israël.
Après cette visite, j’ai tenté de comprendre ce qui se prépare réellement. L’impression qui se dégage est la suivante : Damas exige que les FDS s’intègrent avant la fin de l’année et respectent l’accord. L’objectif demeure d’y parvenir sans affrontement ni effusion de sang. Mais puisque les FDS refusent, une première étape militaire pourrait être engagée. Il s’agirait d’une opération ciblée, conçue comme un avertissement, destinée à pousser les FDS à revenir à la table. Le compte à rebours a commencé le 8 décembre, jour anniversaire de la révolution syrienne. Cette action ne fermerait pas la porte au dialogue ; au contraire, elle maintiendrait la possibilité d’une intégration.
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