
Le Salon automobile de Shanghai, qui ouvre ses portes ce mercredi 23 avril jusqu’au 2 mai, s’affirme comme le nouveau centre de gravité de l’industrie mondiale de l’automobile.
Alors que les salons historiques de Paris ou Detroit cherchent un second souffle, la Chine impose sa domination à travers une vitrine de voitures électriques, hybrides et ultra-connectées.
Une jungle de constructeurs chinois sous tension
Tesla absent, les Américains prudents
Grand absent du salon : Tesla. Pourtant implanté près de Shanghai, le constructeur d'Elon Musk n’a plus participé à un salon chinois depuis 2021, après une polémique virale. En pleine guerre commerciale avec la Chine, Washington et Pékin ont multiplié droits de douane et restrictions sur les composants automobiles.
En revanche, General Motors et Ford sont présents, misant sur leurs marques locales telles que Buick, Cadillac ou Lincoln, fabriquées et écoulées sur place.
Les constructeurs allemands sur la sellette
Le marché chinois, toujours capital
Malgré les turbulences, le marché chinois reste incontournable pour les marques européennes. Alors que les droits de douane augmentent aux États-Unis, la Chine demeure le principal levier de croissance, à condition de s’adapter aux nouvelles attentes locales.