Alors que le Congrès national africain (ANC), parti de Nelson Mandela, risque pour la première fois de son histoire de perdre la majorité absolue sur fond de fort mécontentement, il a défendu cette semaine l'intégrité du processus électoral.
L'Afrique du Sud n'a rien d'une république bananière, s'est indigné en substance le parti au pouvoir depuis trente ans, alors que le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), a demandé la présence d'observateurs américains dans les bureaux de vote.
Pour Naledi Modise, de l'Université North-West, l'opposition traduit, dans cette polémique, sa faiblesse.
Institutions solides
Sa commission électorale, mise en place lors de la transition entre l'apartheid et la première élection démocratique en 1994, est respectée avec ferveur dans un pays qui, pendant des décennies, a restreint le droit de vote à sa minorité blanche.