Le ministre français Marc Fesneau a averti:
Nous sommes suffisamment de pays pour avoir une minorité de blocage, pour demander l'évolution (du texte).
Ce mécanisme n'inclut pas le blé tendre et l'orge, comme le réclamaient les eurodéputés et les organisations agricoles mais aussi plusieurs États - France et Pologne en tête.
Sans l'inclusion du blé, (l'accord) est inacceptable.
Paris défend également l'élargissement à 2021 de la période de référence du plafonnement, faisant valoir que les volumes de 2022-2023 correspondent à des importations déjà massives.
"Propagande"
À l'inverse, Berlin se dit hostile à toute révision. Le ministre allemand de l'Agriculture Cem Özdemir s'est énervé:
Un compromis a été négocié, il faut s'y tenir !
Kiev ne cache pas son incompréhension.
Nous sommes déçus.
Selon Bruxelles, un plafonnement qui, outre le texte initial, inclurait blé et orge, avec une période de référence élargie à 2021, réduirait au total d'environ 1,2 milliard d'euros les exportations ukrainiennes dans l'UE par rapport à 2023.