
L'Assemblée populaire nationale (APN), chambre basse du Parlement algérien, a entamé ce samedi l'examen d'une proposition de loi historique visant à criminaliser la colonisation française en Algérie (1830-1962).
Elle recense une trentaine de crimes, incluant massacres, tortures, déplacements forcés, pillage des ressources, essais nucléaires dans le Sahara et tentatives d'effacement de l'identité nationale.
Il affirme que ces crimes ne sauraient être légitimés par la force ni passés sous silence.
Soulignant que la loi ne vise aucun peuple ni ne cherche vengeance, Boughali a insisté sur le principe de non-impunité des crimes contre l'humanité.
Cette première discussion parlementaire officielle sur la criminalisation de la colonisation survient dans un contexte de fortes tensions algéro-françaises, exacerbées depuis l'été 2024 par la reconnaissance par Paris du plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental sous souveraineté marocaine – une position que l'Algérie, soutien du Front Polisario, considère comme une provocation.
Le vote final est prévu mercredi prochain.









