
La présidente hondurienne Xiomara Castro a affirmé mardi qu’une tentative de coup d’État visant à renverser son gouvernement était en cours. Elle a appelé la population à se mobiliser pour défendre la démocratie, alors que les résultats des élections demeurent inconnus deux semaines après le scrutin.
Castro a affirmé sur les réseaux sociaux que l'ancien président Juan Orlando Hernandez, condamné pour trafic de drogue aux États-Unis l'an dernier et récemment gracié par le président Donald Trump, projette d'entrer au Honduras pour proclamer le candidat de son parti vainqueur des élections générales de 2025.
"Manipulation"
Hernandez, président de 2018 à 2022, est un ancien membre du Parti national hondurien, dont Nasry Asfura, candidat à la présidentielle et grand favori des élections de 2025, est également membre.
Les propos de Castro alimentent les accusations de fraude. Le parti au pouvoir, LIBRE, a rejeté à plusieurs reprises les résultats des élections, accusant le Conseil national électoral (CNE) de tenter de manipuler le dépouillement en faveur d'Asfura et du Parti national.
Semer la panique
Hernandez a nié les accusations de Castro et a déclaré tenir la présidente et son gouvernement pour responsables de toute tentative d'assassinat contre sa vie ou celle de sa famille.










