
Le retrait israélien du Sud-Liban pourrait dépasser 60 jours, annonce Israël, en raison de l'application partielle de l'accord de cessez-le-feu.
Israël a annoncé, vendredi, que le retrait de ses forces du Sud-Liban pourrait dépasser la période de 60 jours fixée par l'accord de cessez-le-feu.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien a précisé que le processus de retrait de l'armée
"dépend du déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban et de l'application complète et effective de l'accord, avec le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani".
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué que le Liban
"ne s'est pas encore entièrement acquitté"
de ses obligations liées à l'accord de cessez-le-feu. Il a ajouté que
"le retrait progressif des forces israéliennes se poursuivra, en coordination totale avec les États-Unis".
Il a également souligné que l'accord prévoyait que
"le retrait pourrait se prolonger au-delà de 60 jours".
Plus tôt dans la journée de vendredi, l'armée israélienne a pénétré dans les villages d'Aitaroun et d'Al-Qantara, dans le sud du Liban, où elle a détruit des propriétés, y compris une mosquée locale, selon l'agence de presse libanaise ANI.
Les 11 dernières violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu, en date du 27 novembre 2024, ont porté à 633 le nombre total de violations depuis l'entrée en vigueur de la trêve.
Conformément à cet accord, l'armée israélienne devait achever son retrait du Sud-Liban dans un délai de 60 jours, échéance qui expire ce dimanche.
À lire également:
À lire également:
#Accord de cessez le feu
#Aitaroun
#Al-Qantara
#Benyamin Netanyahu
#Israël
#Liban
#Retrait de l'armée israélienne