Cet arrêt de travail à l'appel du Syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes du Kenya (KMPDU), qui compte plus de 7 000 membres, a commencé à la mi-mars pour dénoncer les rémunérations et les conditions de travail.
Ces derniers réclament notamment que soit facilité le paiement des arriérés en vertu d'une convention collective de 2017 et un budget pour l'embauche d'internes en médecine.
Les salaires insuffisants et les mauvaises conditions de travail ont conduit à un exode des médecins kényans vers d'autres pays africains et au-delà.
En 2017, les médecins kényans ont organisé une grève nationale de cent jours qui a entraîné la fermeture des hôpitaux publics et l'impossibilité pour les patients d'accéder aux soins de base.