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L'Ukraine ordonne de premières libérations de détenus pour combattre dans l'armée

Un tribunal ukrainien a ordonné mercredi la libération des premiers détenus s'étant portés volontaires pour combattre dans l'armée, en vertu d'une nouvelle loi visant à mobiliser plus de soldats pour lutter contre l'invasion russe.

13:08 - 23/05/2024 الخميس
AFP
Des soldats de la brigade Azov rendent hommage à Nazary Gryntsevych, un soldat ukrainien de la brigade Azov surnommé "Grinka" tué sur le champ de bataille, lors d'une cérémonie funéraire dans un stade de football à Vinnytsia, le 10 mai 2024.
Crédit Photo : ROMAN PILIPEY / AFP
Des soldats de la brigade Azov rendent hommage à Nazary Gryntsevych, un soldat ukrainien de la brigade Azov surnommé "Grinka" tué sur le champ de bataille, lors d'une cérémonie funéraire dans un stade de football à Vinnytsia, le 10 mai 2024.

Selon les autorités ukrainiennes, plus de 3.000 détenus ont émis la volonté de rejoindre l'armée en échange d'une libération.


Un tribunal de la ville de Khmelnytsky, dans l'ouest du pays, a indiqué avoir approuvé mardi la libération de deux d'entre eux, un homme né en 2000 et un autre en 1981, tous deux condamnés pour vol, pour rejoindre la Garde nationale ukrainienne.

Dans un communiqué publié mercredi, le tribunal a déclaré:


Le tribunal a fait droit à leurs requêtes et a ordonné au centre de détention de Khmelnytsky de libérer immédiatement les hommes de leur peine pour effectuer un service militaire sous contrat.

"Chacun des hommes est apte au service militaire, a passé une sélection professionnelle et psychologique, et possède un niveau suffisant de condition physique"
, a ajouté le tribunal, qui examine actuellement une cinquantaine de demandes similaires.

Début mai, les députés ukrainiens ont adopté une loi, signée dans la foulée par le président Volodymyr Zelensky, permettant à certaines catégories de prisonniers d'aller combattre sur le front en échange d'une libération conditionnelle.

Elle ne concernerait pas les détenus condamnés pour certains crimes graves, notamment les homicides volontaires de plus de deux personnes, les violences sexuelles, les atteintes à la sécurité nationale ou des condamnations pour corruption.


Le directeur de l'ONG ukrainienne
"Protection pour les prisonniers en Ukraine"
, Oleg Tsvily, avait affirmé en mai à l'AFP qu'il craignait que les détenus ukrainiens connaissent le même sort.

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