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Nouvelle-Calédonie: Macron évoque "un mouvement d'insurrection absolument inédit"

Le président français, Emmanuel Macron, en visite en Nouvelle-Calédonie, a évoqué "un mouvement d'insurrection absolument inédit" qui secoue l'archipel depuis la mi-mai, a rapporté la presse locale.

14:57 - 23/05/2024 Perşembe
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Le président de la République française, Emmanuel Macron lors de sa visite à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 23 mai 2024.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Le président de la République française, Emmanuel Macron lors de sa visite à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 23 mai 2024.
"Personne ne l'avait vu venir avec ce niveau d'organisation et de violence"
, a encore déclaré Emmanuel Macron, alors qu'il rendait visite à un commissariat du centre de Nouméa.

Saluant
"le sang-froid"
et
"le professionnalisme"
des policiers et des gendarmes déployés sur le terrain, il a indiqué que:

Les jours et les semaines qui viennent seront encore difficiles.

"Il faut tenir. On a des points qui sont difficiles à reprendre, mais ils seront repris.
Il n'y a aucun apaisement tant qu'il y a cette violence-là", a poursuivi le président français, relayé par Outre-mer La 1ère, promettant d'aller
"jusqu'au bout".

Et d'annoncer:


La première chose, c'est l'ordre, le calme et la paix. Il y aura 3 000 forces de sécurité intérieure dans quelque temps (…) Ces forces resteront aussi longtemps que nécessaire, même pendant les Jeux olympiques et paralympiques.

Promettant des
"décisions" et
des
"annonces"
à
"l'issue de cette journée"
, Macron a estimé que l'état d'urgence en vigueur depuis une semaine,
"ne devrait pas être prolongé"
au-delà des douze jours légaux, à condition que
"tous les dirigeants"
de l'archipel
"appellent à lever les barrages".

"L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière",
a-t-il noté, excluant de revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République.

Pour rappel, Emmanuel Macron est arrivé en Nouvelle-Calédonie mercredi soir (heure de Paris / Jeudi matin heure de Nouméa) alors que l'archipel est en proie à des violences depuis plus d'une semaine, en réaction au vote parlementaire actant un dégel du corps électoral.


À ce stade, le bilan toujours provisoire de ces violences est de six morts, dont deux gendarmes.


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