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Soudan: Al-Burhan reçoit Abiy Ahmed à Khartoum

Dans le cadre d'une visite officielle du Premier ministre éthiopien au Soudan, au milieu des différends entre les deux pays sur le barrage "Renaissance"

18:14 - 26/01/2023 четверг
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 Abdelfattah Al-Burhan, militaire et homme d'État soudanais et le  premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Crédit Photo: AA
Abdelfattah Al-Burhan, militaire et homme d'État soudanais et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Crédit Photo: AA

Le chef du Conseil de souveraineté soudanais, Abdelfattah Al-Burhan, a reçu dans la capitale, Khartoum, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, au milieu de différends entre les deux pays au sujet du barrage de la Renaissance.

Ceci intervient dans le cadre de la visite d'Abiy Ahmed, accompagné d'une délégation éthiopienne de haut niveau, à l'aéroport international de Khartoum, pour une visite officielle d'une journée, selon l'agence de presse officielle soudanaise.


L'agence a déclaré que la visite du Premier ministre éthiopien dans le pays s'inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération et des intérêts bilatéraux.


Le Conseil de souveraineté soudanaise a déclaré dans un communiqué que, lors de sa visite, Abiy Ahmed s'est entretenu avec Al-Burhan sur les moyens de renforcer et d'améliorer les relations qu'entretiennent les deux pays ainsi que sur les moyens de faire progresser les perspectives de coopération conjointe.


Et d'ajouter que, lors de sa visite, Abiy Ahmed rencontrera nombre de forces politiques pour examiner l'évolution de la situation politique actuelle au Soudan, poursuivant:
"La délégation éthiopienne se compose des ministres de la Défense, de la Paix et de l'Intérieur, le conseiller à la sécurité nationale et le directeur du renseignement, ainsi que le ministre du Bureau de presse du gouvernement et le vice-ministre des Affaires étrangères".

Au cours des dernières années, les relations soudano-éthiopiennes ont connu des tensions, notamment au sujet du barrage de la Renaissance et les différends frontaliers.


Les négociations entre le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie sur le barrage de la Renaissance sont, pour leur part, gelées. Le Caire et Khartoum insistent pour parvenir d'abord à un accord tripartite sur le remplissage et l'exploitation du barrage, afin d'assurer le débit continu de leur part annuelle de l'eau du Nil, tandis qu'Addis Ababa rejette cela et confirme que son barrage, dont la construction a commencé il y a environ une décennie, n'était pas destiné à nuire à qui que ce soit.


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