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Suède: une "plus grande pression" doit être exercée sur Israël

Le gouvernement suédois a déclaré, jeudi, qu'il était nécessaire d'exercer une "plus grande pression" sur Israël face à la famine qui menace la Bande de Gaza.

13:03 - 29/03/2024 Cuma
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Le ministre de la Coopération internationale pour le développement de Suède, Johan Forssell.
Crédit Photo : CAISA RASMUSSEN / TT NEWS AGENCY / AFP
Le ministre de la Coopération internationale pour le développement de Suède, Johan Forssell.

Le gouvernement a décidé d'allouer 12 millions de dollars à la lutte contre la faim à Gaza, au Soudan et en Ukraine, et le soutien sera acheminé par l'intermédiaire du Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré Johan Forssell, ministre suédois de la coopération internationale pour le développement.


Dans un communiqué, Forssell a déclaré:


Outre l'octroi de fonds, nous insistons sur l'amélioration de l'accès humanitaire, qui est nécessaire pour que le PAM et d'autres organisations puissent atteindre les personnes dans le besoin.

Et d'ajouter:
"Cela s'applique particulièrement à Gaza, où nous poursuivons activement les efforts de l'UE que j'ai personnellement contribué à initier dans le but de renforcer la pression sur Israël".

La ministre a assuré que la Suède ferait sa part du travail et contribuerait à inverser l'évolution négative de la situation et à prévenir la famine.


La Suède a levé le gel de l'aide à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) au début du mois, s'engageant à allouer un premier financement de 20 millions de dollars à l'agence onusienne.

La Suède, ainsi que de nombreux autres pays, avait interrompu le financement de l'UNRWA à la suite d'allégations israéliennes selon lesquelles certains de ses membres étaient impliqués dans l'attaque du 7 octobre.


Au début du mois, la Commission européenne a déclaré qu'elle débloquerait 50 millions d'euros (54,7 millions de dollars) pour financer l'UNRWA.



La Finlande et le Canada ont également annoncé ce mois-ci la reprise de l'aide, en invoquant la situation humanitaire à Gaza.


Depuis qu'Israël a lancé sa guerre contre Gaza, 32 552 Palestiniens ont été tués et quelque 74 980 autres blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes, dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité.


Les organisations internationales, y compris les agences de l'ONU, ont exigé un cessez-le-feu à Gaza et un accès accru à l'aide humanitaire afin de remédier aux pénuries médicales, à la faim, à la soif et aux carences en matière d'hygiène qui sont à l'origine de la propagation de maladies dans la Bande de Gaza.

Au début du mois, l'UNRWA a déclaré que
"la faim sévissait partout"
à Gaza.

La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.


Israël est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.


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