
Le Parlement de Taïwan, connu sous le nom de Yuan législatif, a approuvé vendredi une motion visant à engager une procédure de destitution contre le dirigeant taïwanais William Lai Ching-te, accusé d’avoir "sapé l’ordre constitutionnel et la démocratie, et violé la Constitution".
La motion a été adoptée par 60 voix issues des partis d’opposition, le Kuomintang et le Parti populaire taïwanais, contre 51 voix des députés du Parti démocrate progressiste (DPP), actuellement au pouvoir.
La motion fait suite au refus de William Lai, le 15 décembre, de promulguer une loi amendée destinée à accroître la part des recettes publiques allouées aux collectivités locales. Il s’agit de la première fois dans l’histoire politique moderne de Taïwan qu’un dirigeant élu au plus haut niveau refuse de signer une loi adoptée par le Parlement.
Lors des élections de l’an dernier, le DPP a perdu sa majorité parlementaire, un revers majeur pour l’administration de William Lai, alors que les partis d’opposition ont renforcé leur position au sein de l’Assemblée.









