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F1: Le président de la FIA n'a "rien à cacher"

"Il y a des règles, je les respecte", se défend le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Mohammed Ben Sulayem, qui assure n'avoir "rien à cacher" après avoir été soupçonné d'ingérence dans le championnat de Formule 1.

16:36 - 22/04/2024 Pazartesi
AFP
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, lors d'une interview à la suite de la séance de qualifications sur le Circuit International de Shanghai, le 20 avril 2024.
Crédit Photo : GREG BAKER / AFP
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, lors d'une interview à la suite de la séance de qualifications sur le Circuit International de Shanghai, le 20 avril 2024.

Mohammed Ben Sulayem, patron de l'instance dirigeante du sport auto qui - outre la F1 -, règlemente aussi les Championnats du monde des rallyes (WRC) ou encore d'endurance (WEC), a été accusé en début d'année d'avoir voulu faire capoter le Grand Prix de Las Vegas 2023 et d'avoir tenté d'influencer les résultats du GP d'Arabie saoudite la même année. Dans les deux cas, l'Émirati a été lavé des soupçons par le Comité d'éthique de la FIA.


Question: Vous avez succédé au Français Jean Todt à la tête de la FIA il y a un peu plus de deux ans. Quel bilan faites-vous à mi-mandat, une période durant laquelle vous avez notamment connu des tensions avec le milieu de la F1 ?

Mohammed Ben Sulayem:
"Je suis fier du travail accompli. Je suis submergé par le soutien des membres de la FIA. Il faut que les gens comprennent que ce sont les membres qui m'ont installé là où je suis. Je vois les choses avec beaucoup d'humilité. Ce ne sont pas les médias ou les écuries de Formule 1 qui en sont à l'origine. Je les respecte (...) mais je n'ai pas été élu pour me préoccuper de leur opinion ou de l'opinion de qui que ce soit à mon sujet. Je me soucie de ce qui a été promis dans mon programme. Ils m'ont élu sur cette base (...). J'aurais aimé que les accusations à mon encontre ne soient que des accusations, mais j'ai été directement condamné par le tribunal de l'opinion publique (...). Je n'ai rien à cacher".

Q: Vous faites référence là aux soupçons d'interférence dans la F1 - contraires à vos fonctions - qui ont pesé sur vous plus tôt cette année. Vous avez été blanchi, mais qu'avez-vous à répondre à vos détracteurs ?

MBS:
"Ils n'ont eu ni le courage, ni les tripes de venir me voir. Honnêtement, je peux me tenir droit, vous regarder dans les yeux et vous dire que je suis un sportif et que je respecte les règles. Il y a des règles, je les respecte. Si je ne les respectais pas, serais-je là aujourd'hui ? Jamais (...) Je sais qui est derrière tout cela, mais je ne peux pas le dire".

Q: Quelles sont vos relations aujourd'hui avec la FOM, l'instance dirigeante de la F1 ?

MBS:
"Très bonnes (...). La FOM est notre partenaire (..), je n'ai aucun problème. Je veux simplement continuer à faire affaire avec eux".

Q: D'autres polémiques ont aussi agité le milieu de la F1 ces dernières semaines, parmi lesquelles l'affaire Horner visant le patron de l'écurie Red Bull Christian Horner, blanchi par une enquête interne après des accusations de "comportement inapproprié" portées contre lui par une employée. Quel commentaire avez-vous à faire ?

MBS:
"Je compatis avec toutes les parties prenantes de cette affaire. Mais nous sommes des acteurs extérieurs à tout cela. Nous ne pouvons pas mettre de l'huile sur le feu (...) J'ai confiance en l'enquête qui a été menée, l'autre partie a le droit de faire appel, mais est-ce que cela concerne la FIA ? Je ne crois pas".

Propos recueillis lors d'un point presse en marge du Grand Prix de Chine en Formule 1 disputé ce week-end


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11 gün önce