
Logo de DeepSeek, une entreprise chinoise d'intelligence artificielle et du chatbot ChatGPT d'OpenAI, le 11 février 2025 à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.
Pékin rejette les critiques du vice-président américain J.D. Vance sur l'utilisation de l'IA par les "régimes autoritaires" et défend une approche ouverte et accessible de cette technologie.
La Chine a affirmé mercredi son opposition à la
"politisation"
des questions technologiques, après la mise en garde du vice-président américain J.D. Vance contre l'utilisation de l'intelligence artificielle par les
"régimes autoritaires"
, une référence à peine voilée à Pékin. Un comble quand on sait que les applications chinoises taisent les sujets tendancieux pour Pékin comme le Tibet, Taïwan ou les Ouïghours.
"Nous nous opposons aux pratiques de catégorisation basées sur l'idéologie, à la généralisation du concept de sécurité nationale et à la politisation des questions économiques, commerciales et technologiques",
a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun, en réponse à une question sur les propos de J.D. Vance, mardi, au sommet sur l'IA à Paris.
M. Guo a ajouté que la Chine
"préconise une intelligence artificielle en open source et promeut l'accessibilité des services d'IA"
, tout en
"attachant de l'importance à la sécurité"
dans ce domaine.
Mardi, J.D. Vance a mis en garde les États susceptibles de conclure des partenariats avec
"les régimes autoritaires"
, affirmant qu'ils
"ne sont jamais bénéfiques à terme"
. Il a notamment évoqué les exportations
"lourdement subventionnées"
par la Chine de sa technologie 5G.
"S'associer à eux revient à enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s'installer et s'emparer de votre infrastructure d'information"
, a-t-il déclaré.
Le sommet de Paris sur l'intelligence artificielle a réuni lundi et mardi des dirigeants politiques et des patrons de la
"tech"
du monde entier.
Cinquante-huit pays, dont la Chine, la France et l'Inde (coorganisateurs de l'événement), ont signé une déclaration commune en faveur d'une IA
"ouverte"
et
"éthique"
. Les États-Unis, qui dominent ce secteur stratégique, n'ont cependant pas paraphé le texte.
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