
À l’initiative de la TÜGVA, une grande marche de soutien à Gaza est prévue le 1er janvier 2026 sur le pont de Galata à Istanbul. Les organisateurs dénoncent l’absence de véritable cessez-le-feu et appellent à une mobilisation internationale face à ce qu’ils qualifient de crime contre l’humanité.
Un rassemblement annoncé sur le pont de Galata
Le 1er janvier 2026, dès 8h30, des milliers de citoyens sont attendus sur le pont de Galata pour une marche de soutien à Gaza. La manifestation, organisée sous l’égide de la TÜGVA (Fondation turque pour la jeunesse), a été présentée lors d’une réunion tenue à son siège.
Les organisateurs entendent faire du pont de Galata un symbole de refus du silence face à la situation à Gaza et, plus largement, en Palestine.
"Il n’y a pas de véritable cessez-le-feu à Gaza"
Membre du Haut Conseil consultatif de la TÜGVA, Bilal Erdoğan a souligné que la période actuelle qualifiée de cessez-le-feu ne correspond pas à une réalité sur le terrain. Selon lui, les violences se poursuivent non seulement à Gaza, mais se sont également intensifiées en Cisjordanie, visant directement les civils.
Il affirme que ces constats sont partagés par de nombreuses organisations internationales présentes sur place.
Une dénonciation frontale de l’ordre international
Un discours centré sur la qualification de génocide
Bilal Erdoğan a, pour sa part, qualifié les événements en cours de génocide, évoquant la mort de plus de 70 000 civils, dont au moins 20 000 enfants. Il a rappelé que cette qualification a été retenue par plusieurs juridictions indépendantes et organisations internationales, y compris par certaines ONG israéliennes de défense des droits humains.
Selon lui, la situation dépasse toute lecture politique et engage directement la conscience de l’humanité.
Responsabilité, réparations et solution politique
Les responsables de la TÜGVA ont également plaidé pour que les auteurs des crimes soient tenus responsables, appelant à la condamnation d’Israël à des réparations de guerre. La reconstruction de Gaza, estiment-ils, doit incomber à la puissance qu’ils désignent comme responsable des destructions.
Ils appellent enfin la communauté internationale à agir rapidement pour la mise en œuvre d’une solution à deux États, condition jugée indispensable à l’instauration d’une paix durable dans la région.










