
Une cérémonie officielle s’est tenue à Lefkoşa dans le cadre de la Semaine de la lutte nationale et des martyrs en République turque de Chypre du Nord. Les principales autorités politiques et militaires ont rendu hommage aux martyrs chypriotes turcs. Le président Tufan Erhürman a rappelé le lourd tribut payé par la communauté dans sa lutte pour l’existence et a réaffirmé l’attachement aux droits à l’égalité, à la souveraineté et à la sécurité. Les intervenants ont souligné l’importance de la mémoire collective et de la sécurité sur l’île.
Selon l’Agence turque chypriote (TAK), l’événement s’est déroulé au jardin Tekke, dans la capitale Lefkoşa. De nombreuses autorités politiques et militaires y ont pris part.
Le président de la RTCN, Tufan Erhürman, le président du Parlement Ziya Öztürkler, l’ancien président Ersin Tatar et l’ambassadeur de Türkiye à Lefkoşa, Ali Murat Başçeri, étaient présents.
Des ministres, députés, responsables militaires, représentants de partis politiques, associations et familles de martyrs ont également assisté à la cérémonie.
Le protocole a débuté par le dépôt de gerbes au monument. Une minute de silence, une salve d’honneur et l’hymne national ont suivi, avec la levée des drapeaux.
"Le lourd tribut du peuple chypriote turc"
Dans son discours, Tufan Erhürman a qualifié les événements survenus à Türkeli comme l’un des épisodes les plus douloureux de l’histoire chypriote.
Il a souligné que le peuple chypriote turc avait payé un prix extrêmement lourd dans sa lutte pour l’existence, notamment face aux attaques visant des civils sans défense.
Erhürman a affirmé que la communauté chypriote turque ne renoncerait jamais à ses droits à l’égalité, à la souveraineté et à la sécurité.
Il a déclaré qu’il était impossible de s’acquitter de la dette envers les martyrs et leurs familles.
"Le peuple turc ne renoncera pas à ses droits souverains"
Le président de la RTCN a insisté sur le fait que, même dans les périodes les plus difficiles, les Chypriotes turcs n’ont jamais accepté un statut de minorité.
Évoquant les accords militaires conclus par l’administration grecque chypriote avec plusieurs pays, Erhürman a rappelé que la sécurité restait une question vitale pour les Chypriotes turcs.
Le massacre de Türkeli marqué dans la mémoire collective
Le président de l’Association des familles de martyrs et des vétérans handicapés, Gürsel Benan, a rappelé que le droit à la vie constitue le droit humain fondamental.
Il a souligné que le massacre de Türkeli avait laissé des blessures profondes dans la mémoire collective de la communauté chypriote turque.
Benan a insisté sur la nécessité de ne pas oublier les attaques menées contre les civils par l’organisation terroriste grecque EOKA. Il a ajouté que la présence des forces armées turques sur l’île constituait une garantie de paix.









