Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan à la mosquée Hz. Ali, à Istanbul en Turkiye, le 19 avril 2024.
Le Président turc a répondu aux questions des journalistes sur l'actualité après la prière du vendredi à la mosquée Üsküdar Hz. Ali, à Istanbul. Concernant les tensions entre Israël et l'Iran, le Président Erdogan a déclaré:
Actuellement, Israël dit des choses, l'Iran avance des points de vue différents. Il n'y a vraiment aucune explication sur le sujet qui soit saine.
Et de continuer
: "Entre-temps, bien sûr, ils ont mis l'Amérique en avant. Dans les déclarations américaines, on trouve des affirmations comme "Nous étions au courant".
Le Chef de l'État turc en a profité pour critiquer le nouveau veto américain au Conseil de sécurité, lors du vote sur l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU.
"Plus important encore, au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous constatons que l'Amérique se range du côté d'Israël. Ici, alors que tout le monde est du côté de la Palestine, malheureusement, l'Amérique montre une fois de plus sa position en se rangeant du côté d'Israël. Nous ne nous attendions pas à ce qu'il en soit autrement, nous avons eu l'occasion de le voir très clairement".
Sur sa visite en Irak lundi, Erdogan a rappelé qu'il s'agissait d'une visite reportée à après les élections.
Il a expliqué qu'il rencontrerait le Président et le Premier ministre irakiens à Bagdad et a ajouté:
"Ensuite, nous nous rendrons à Erbil. À Erbil, nous aurons l'occasion de discuter des problèmes du nord de l'Irak, ainsi que des problèmes liés à l'administration centrale. Bien entendu, ces questions seront également abordées dans le cadre de la généralisation des relations entre la Türkiye et l'Irak".
Interrogé sur son évaluation de la visite attendue du Premier ministre grec Kiryakos Mitsotakis en Türkiye le 13 mai, Erdogan a déclaré
: "Je peux dire que cette visite de retour est une étape importante dans les relations entre la Türkiye et la Grèce. Dans le cadre de cette étape importante, nous aurons l'occasion de discuter de la manière dont nous pouvons améliorer les relations entre la Türkiye et la Grèce"
, a-t-il conclu.
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