
En accueillant Netanyahu à la Maison-Blanche, Trump s’est présenté devant les caméras avec son invité à l’issue de l’entretien. Chacun était prêt à entendre ce qu’il voulait entendre. Fidèle à son style, Trump a pourtant livré des propos ambigus, satisfaisant tout le monde sans réellement répondre aux attentes de quiconque.
Cette convergence se manifeste notamment dans l’absence d’un calendrier contraignant pour passer à une nouvelle phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le refus d’exercer une pression explicite sur le gouvernement israélien et dans les insinuations selon lesquelles les États-Unis seraient prêts à intervenir militairement aux côtés d’Israël si l’Iran relançait son programme nucléaire.
Pour ceux qui estiment que Trump serait tenu par le Mossad, et donc par Netanyahu, en raison de l’affaire Epstein, les propos tenus lors de la conférence de presse méritent effectivement explication. Il est pourtant évident que Trump ne se considère pas comme l’otage de Netanyahu sur ce dossier. Peut-être n’accorde-t-il pas à cette affaire l’importance qu’on lui prête, ou peut-être ne croit-il pas tant que cela à la capacité d’Israël à la contrôler.
La différence entre Trump et Netanyahu est manifeste. Mais cette divergence ne se transforme pas d’elle-même en résultat positif. Pour l’heure, la dépendance de Netanyahu à l’égard de Trump est bien plus forte que celle de Trump envers Netanyahu, voire envers Israël. Cette dépendance, tant sur la scène internationale que dans la politique intérieure israélienne, oblige Netanyahu à écouter de nombreuses choses qu’il préférerait ne jamais entendre.
Trump explique à Netanyahu, qui perçoit le nouveau régime syrien comme une menace, que al-Charaa est un dirigeant fort et fiable. C’est là une affirmation que Netanyahu ne voudrait jamais entendre, mais que Trump formule sans hésiter, ajoutant qu’Israël devrait entretenir de bonnes relations avec la Syrie. Ce faisant, il met l’agressivité israélienne face à ses responsabilités tout en proposant une nouvelle orientation politique. Connaissant Israël, il est difficile d’imaginer qu’il accepte réellement cela. Peut-être fera-t-il semblant d’acquiescer, comme souvent, pour mieux violer cet engagement plus tard. Car Netanyahu ne voit pas, chez Charaa, un profil différent de celui de la résistance palestinienne. Et cette perception n’est pas dénuée de fondement.
Comme si cela ne suffisait pas, Trump a ajouté qu’il pourrait vendre des F-35 à la Türkiye, mettant ainsi hors-jeu la Grèce et l’administration chypriote grecque, qui s’étaient engagées en toute confiance à ses côtés à peine deux jours plus tôt.
Condoléances
Salut à Abou Obeïda (Houzeyfa Samir al-Kahlout), qui a rejoint la caravane des martyrs. La caravane des martyrs est désormais plus vivante, plus libre, plus lumineuse. Il était une personnalité façonnée par le Coran. Sur la voie indiquée par le Coran, il a vendu son monde, sa vie et son âme sur le chemin d’Allah, à un prix des plus profitables. Après son martyre, je n’ai pu détacher mon regard de son visage apaisé. Quel visage lumineux, béni, chargé de tant de sens. Qu’Allah le fasse compagnon des anges et voisin des prophètes.
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