Le président syrien souhaite renforcer les liens avec l'Égypte et l'Irak

La rédaction avec
13:279/12/2025, Salı
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Le président syrien Ahmed al-Sharaa prononce un discours lors d'une cérémonie au Centre des congrès alors que les Syriens célèbrent le premier anniversaire de la chute du régime Assad, dans la capitale syrienne Damas, le 8 décembre 2025.
Crédit Photo : OMAR HAJ KADOUR / AFP
Le président syrien Ahmed al-Sharaa prononce un discours lors d'une cérémonie au Centre des congrès alors que les Syriens célèbrent le premier anniversaire de la chute du régime Assad, dans la capitale syrienne Damas, le 8 décembre 2025.

Le président syrien Ahmad al-Charaa a affirmé que Damas souhaitait approfondir ses relations bilatérales avec l’Égypte et l’Irak. Il a qualifié les liens actuels d’"acceptables", tout en estimant qu’ils devaient progresser vers "un stade plus avancé et significatif".

S’exprimant dimanche devant une délégation de Damascènes à l’occasion de la Journée de la Libération, qui marque le premier anniversaire de la chute de Bachar al-Assad, Charaa a présenté les grandes lignes de la nouvelle diplomatie syrienne, qu’il veut fondée sur un large équilibre régional et international.


Selon lui, la Syrie a réussi à instaurer un équilibre dans ses relations extérieures
"qu’il était impossible d’atteindre au siècle dernier"
. Il a assuré que
"le monde entier se tourne désormais vers Damas avec attention".

Il a qualifié de
"bonnes"
les relations de son pays avec les États-Unis, la Russie et la Chine, et a estimé que les liens avec la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne étaient également sur une trajectoire positive.

Sur le plan régional, Charaa a décrit les relations avec la Türkiye, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis comme
"idéales"
. Il a jugé celles entretenues avec l’Égypte et l’Irak
"acceptables"
, tout en espérant qu’elles évolueront
"vers un niveau supérieur".

Le président syrien a assuré que ce nouvel équilibre avait transformé la Syrie en un
"acteur influent"
sur la scène régionale et internationale, décrivant Damas comme un modèle de stabilité et de paix retrouvée.

"Nous voulons que la Syrie incarne cet esprit et cette renaissance",
a-t-il insisté, appelant à ne pas manquer cette
"opportunité historique"
.

"Nous ne pouvons pas nous permettre de payer un tel prix tous les dix ans"
, a-t-il mis en garde.

Lundi matin, les mosquées du pays ont résonné de chants de victoire pour marquer le premier anniversaire de la chute d’Assad, conformément à un appel du ministère des Biens religieux.


Des défilés militaires rassemblant une foule nombreuse ont eu lieu dans plusieurs villes et provinces, dont Damas, sa périphérie, Daraa, Hama, Alep, Idlib et Lattaquié.


Depuis plusieurs jours, les Syriens célèbrent la fin du régime d’Assad en commémorant la bataille de la "Dissuasion de l’agression", lancée le 27 novembre 2024 à Alep, avant que les forces d’opposition n’entrent à Damas onze jours plus tard.


Pour beaucoup, la chute d’Assad le 8 décembre 2024 marque la fin d’une longue ère de répression brutale, marquée par de graves violations des droits des civils durant quatorze années de soulèvement.


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