Corée du Sud: l’ex-Première dame accusée d’ingérence

10:1229/12/2025, Pazartesi
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L'ancienne première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee (à gauche), arrive à sa première audience pour corruption devant le tribunal central de Séoul, le 24 septembre 2025.
Crédit Photo : CHUNG SUNG-JUN / POOL / AFP
L'ancienne première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee (à gauche), arrive à sa première audience pour corruption devant le tribunal central de Séoul, le 24 septembre 2025.

Les procureurs sud-coréens ont accusé lundi l’ancienne Première dame Kim Keon Hee d’avoir "illégalement intervenu dans les affaires de l’État", concluant une enquête de six mois sur des accusations de corruption visant l’épouse de l’ex-président destitué Yoon Suk Yeol.

En annonçant les conclusions finales, l’équipe du procureur spécial Min Joong-ki a affirmé que Kim avait agi
"dans l’ombre"
, selon l’agence Yonhap.

"L’enquête du procureur spécial a confirmé que l’épouse du président s’est livrée à une forme contemporaine de vente de fonctions publiques, un phénomène que l’on s’attendrait à trouver dans les livres d’histoire, et qu’elle est intervenue illégalement dans les affaires de l’État à l’abri des regards du public"
, a déclaré le procureur spécial adjoint Kim Hyong-kun.

Kim Keon Hee a été inculpée la semaine dernière pour avoir accepté des cadeaux de luxe de la part de milieux d’affaires en échange de postes gouvernementaux et d’investitures politiques.

Les procureurs estiment qu’elle a reçu des cadeaux d’une valeur d’environ 370 millions de wons (environ 258 000 dollars), dont un tableau de grande valeur, afin de soutenir un candidat cherchant l’investiture du Parti du pouvoir du peuple, la formation au pouvoir, lors des élections législatives de l’an dernier.


L’enquête s’est concentrée sur trois principaux soupçons, notamment l’implication présumée de Kim dans un stratagème de manipulation du cours d’actions, l’acceptation de sondages gratuits et la réception de faveurs de la part de l’Église de l’Unification.

Au cours de l’enquête, les procureurs ont placé 20 personnes, dont Kim Keon Hee, en détention et ont inculpé des dizaines d’autres individus, y compris Kim et son mari.


Yoon Suk Yeol et Kim Keon Hee sont actuellement en détention et font face à des procès distincts, respectivement pour des accusations liées à la loi martiale et à la corruption.


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