
La Cour constitutionnelle de Corée du Sud a rejeté jeudi la mise en accusation de trois procureurs accusés de ne pas avoir poursuivi la première dame dans une affaire de manipulation boursière.
Le tribunal a rejeté la motion par un vote unanime de 8 contre 0, réintégrant immédiatement les procureurs dans leurs fonctions, rapporte l'agence Yonhap, basée à Séoul.
Conformément à la législation, un minimum de six juges est requis pour valider une mise en accusation.
Les procureurs étaient accusés de ne pas avoir inculpé Kim Keon Hee, la première dame, après une enquête sur sa présumée implication dans un système de manipulation des prix des actions. Ils étaient aussi accusés d'avoir fait de fausses déclarations concernant l'enquête lors de conférences de presse.
Les quatre hommes avaient été mis en accusation par l'Assemblée nationale, contrôlée par l'opposition, en décembre.
Ce développement survient à quelques jours du jugement très attendu de la Cour constitutionnelle sur la mise en accusation du président Yoon Suk Yeol, par l'Assemblée nationale, en raison de sa tentative avortée d'imposer la loi martiale en décembre.
En revanche, si elle est rejetée, il retournera à ses fonctions.
Les décisions de mise en accusation des quatre hommes ont été considérées comme un test pour savoir comment la Cour constitutionnelle interpréterait les charges dans un procès de mise en accusation distinct concernant Yoon.
Conformément à la législation, le parquet dispose de sept jours, jusqu'à vendredi, pour déposer un recours immédiat contre la décision du tribunal.










