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Deux morts dans une attaque armée à Bruxelles, le tireur en fuite

Au moins deux personnes sont décédées ce lundi soir à Bruxelles après avoir été visées par un homme armé toujours activement recherché par les forces de l’ordre, selon une information dévoilée par le parquet local. Le Premier ministre belge qualifie l’attaque d’attentat et appelle à la vigilance.

La rédaction
09:44 - 17/10/2023 mardi
MAJ: 10:11 - 17/10/2023 mardi
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La scène de crime suite à la fusillade sur l'avenue des Ypres, à Bruxelles, prise le mardi 17 octobre 2023. Crédit photo: JAMES ARTHUR GEKIERE / BELGA / AFP
La scène de crime suite à la fusillade sur l'avenue des Ypres, à Bruxelles, prise le mardi 17 octobre 2023. Crédit photo: JAMES ARTHUR GEKIERE / BELGA / AFP

Un homme armé, circulant dans un premier temps à bord d’un scooter a ouvert le feu sur plusieurs personnes en plein Bruxelles et fait au moins deux morts.


Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on aperçoit l’assaillant, habillé en orange, tirer à l’arme à feu à plusieurs reprises sur un homme dans le hall d’un bâtiment.

Un important dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux alors que le tireur reste activement recherché par les autorités.


Les médias locaux précisent qu’à ce stade, la piste terroriste est privilégiée par les enquêteurs et que les deux victimes seraient des supporters suédois, présents en marge du match Belgique - Suède qui s'est joué ce lundi soir à Bruxelles.

Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, se trouve
"avec les ministres de la Justice et de l'Intérieur au centre de crise national"
pour suivre
"l’évolution de la situation"
et demande aux
"Bruxellois d’être vigilants"
après la fusillade.

"Mes plus sincères condoléances aux proches des victimes du lâche attentat de Bruxelles"
, a-t-il déclaré.

Sur les réseaux sociaux, il précise par ailleurs avoir présenté ses condoléances à son homologue suédois suite à l’attaque qui a visé
"des citoyens suédois à Bruxelles"
.

Le Premier ministre belge, Alexander De Croo.

Le centre national de crise indique pour sa part que le niveau d’alerte bascule du niveau 2 au niveau 4 (alerte maximale), et appelle les citoyens à
"éviter les déplacements inutiles"
.

Très rapidement après les faits, le parquet fédéral en charge des affaires terroristes, s’est saisi des investigations.


Dans la foulée, la France a décidé, via le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, de renforcer les contrôles à sa frontière avec la Belgique, comme le rapporte la presse nationale.


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