Égypte: Al-Azhar appelle à rejeter les projets de déplacement des Palestiniens

La rédaction avec
10:2913/02/2025, Perşembe
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L'université Al-Azhar, la plus haute institution d'enseignement du monde musulman sunnite.
Crédit Photo : Khaled DESOUKI / AFP / Archive
L'université Al-Azhar, la plus haute institution d'enseignement du monde musulman sunnite.

Al-Azhar, la plus haute institution d'enseignement du monde musulman sunnite, a exhorté mercredi les dirigeants arabes, musulmans et internationaux à s'opposer aux projets visant à déplacer les Palestiniens de leurs terres.

Dans un communiqué, l'institution basée au Caire a réaffirmé son soutien aux positions égyptienne et arabe en faveur de la reconstruction de la Bande de Gaza sans déplacement de population. Elle a également appelé à intensifier les pressions pour l'application d'un cessez-le-feu durable dans l'enclave.


"Personne n'a le droit de forcer ou d'obliger le peuple palestinien à accepter des propositions irréalisables. Le monde entier doit respecter leur droit à vivre sur leur terre et à établir un État indépendant avec Jérusalem pour capitale"
, a déclaré Al-Azhar.

L'institution prestigieuse a mis en garde contre toute tentative d'effacement de la cause palestinienne par le déplacement forcé des habitants de Gaza et de la Palestine occupée. Elle a également souligné le risque d'instabilité mondiale en raison du manque de soutien aux populations opprimées.

Par ailleurs, Al-Azhar a exhorté les institutions religieuses internationales à prendre position en faveur des Palestiniens, appelant à une mobilisation globale contre toute forme d'injustice.


Ces déclarations interviennent alors que des propositions de déplacement des Palestiniens émergent, notamment de la part du Président américain, Donald Trump et du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ce dernier a suggéré que les Palestiniens établissent leur État en Arabie saoudite plutôt que sur leur propre territoire, rejetant toute souveraineté palestinienne.


Ces projets suscitent une vive opposition dans le monde arabe, alors que le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier a mis fin temporairement à l'agression israélienne qui a causé la mort de plus de 48 200 Palestiniens et laissé Gaza en ruines.


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