
L'Égypte et le Qatar intensifient leurs efforts diplomatiques pour sauver l'accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, tandis que le secrétaire général de la Ligue arabe a refusé le plan de Trump pour la Palestine.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mardi soir de mettre fin à l'accord de cessez-le-feu à Gaza si le Hamas ne libérait pas les otages d'ici samedi midi.
Les autorités palestiniennes locales ont listé une série de violations israéliennes de l'accord, notamment le tir sur des civils et le refus d'accès à des matériaux d'aide, tels que des tentes et des caravanes pour les civils déplacés à Gaza.
L'accord de cessez-le-feu en trois phases, médiatisé par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis, est en vigueur à Gaza depuis le 19 janvier, mettant fin à la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué plus de 48 220 personnes et laissé l'enclave en ruines.
Dans la première phase de la trêve, qui se poursuit jusqu'au début du mois de mars, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de centaines de prisonniers palestiniens.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi en justice pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de sa guerre contre l'enclave.