Crédit Photo : GREG BAKER / AFP
Le logo de Google est visible à l'extérieur d'un bâtiment abritant les bureaux de Google à Pékin, le 4 février 2025. Le 17 avril 2025, un juge américain a décidé que Google détenait un monopole sur le marché des technologies publicitaires en ligne, une décision qui pourrait ébranler le moteur de revenus du géant de la technologie. Le gouvernement fédéral et plus d'une douzaine d'États américains ont intenté une action antitrust contre Google, propriété d'Alphabet, l'accusant d'agir illégalement pour dominer trois secteurs de la publicité numérique : les serveurs d'annonces des éditeurs, les outils des annonceurs et les échanges d'annonces.
Un tribunal fédéral américain a reconnu Google coupable, le 17 avril 2025, d'avoir maintenu illégalement des monopoles dans le secteur de la technologie publicitaire numérique, infligeant un nouveau revers à l'entreprise dans sa bataille contre les régulateurs antitrust.
La juge Leonie Brinkema, du tribunal de district de l'Est de la Virginie, a statué que Google a violé la loi Sherman en dominant deux segments clés : les serveurs publicitaires pour éditeurs (notamment DoubleClick for Publishers) qu'il aurait lié aux plateformes d'échange publicitaire (AdX).
Le verdict, issu d'une plainte déposée en 2023 par le Département de la Justice américain et 17 États, reproche à Google d'avoir lié illégalement ses outils publicitaires pour renforcer son monopole, au détriment des éditeurs et des concurrents.
Aucune amende ou sanction spécifique n'a été prononcée à ce stade, mais une phase ultérieure déterminera les mesures correctives, qui pourraient inclure des pénalités financières ou la cession de certaines activités publicitaires.
Google, qui a annoncé son intention de faire appel, a défendu ses pratiques, affirmant que ses outils sont choisis pour leur efficacité et leur accessibilité.
Cette décision, la deuxième condamnation antitrust majeure contre Google en moins d'un an, intensifie la pression sur le géant technologique, déjà sous le feu des régulateurs aux États-Unis et en Europe.
#États-Unis
#Google
#Leonie Brinkema
#loi Sherman
#droit de la concurrence