Un véhicule blindé est positionné à l’entrée d’une route bloquée, à proximité de la Télévision nationale, Benin TV, à Cotonou, le 8 décembre 2025. LEs forces spéciales françaises sont intervenues en soutien pour empêcher le putsch du 7 décembre.
Une tentative de putsch a frappé le Bénin dimanche, rapidement contenue par l’armée béninoise. Le commandant de la garde républicaine, Dieudonné Djimon Tévoédjrè, a affirmé que les soldats ont "fait le travail" avant l’arrivée d’un appui extérieur. Des forces spéciales françaises envoyées depuis Abidjan ont mené des opérations de ratissage, tandis que Paris évoquait un soutien limité à la surveillance et à la logistique. Cette attaque soulève de nouvelles inquiétudes sur la stabilité du pays, déjà confronté aux tensions régionales.
L’
armée béninoise
a repoussé une
tentative de putsch
dimanche. Le commandant de la garde républicaine,
Dieudonné Djimon Tévoédjrè
, a déclaré que les soldats ont "fait le travail" avant l’arrivée d’un appui étranger. Selon lui, l’armée a tenu ses positions toute la journée face aux assaillants.
Tévoédjrè
a précisé que des
"forces spéciales françaises ont été envoyées depuis Abidjan"
, mobilisées pour des opérations de ratissage après l’intervention des troupes béninoises. Cette opération intervient dans un contexte sécuritaire tendu en Afrique de l’Ouest, marqué par plusieurs tentatives de déstabilisation.
La présidence française avait indiqué mardi avoir apporté
"surveillance, observation et soutien logistique"
au gouvernement béninois. Elle n’a cependant ni confirmé ni démenti l’engagement direct de ses forces spéciales. Cotonou n’a pas encore détaillé l’identité des groupes impliqués dans l’attaque.
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