Le Hamas suspend la libération des prisonniers en raison des "violations israéliennes"

La rédaction avec
10:0011/02/2025, mardi
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Le Hamas a reporté la libération des prisonniers israéliens à cause des violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu.
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Le Hamas a reporté la libération des prisonniers israéliens à cause des violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu.

Le Hamas a annoncé, lundi, le report indéfini de la libération des prisonniers israéliens, initialement prévue pour samedi, en raison des violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier dernier.

Ce cessez-le-feu avait suspendu les hostilités entre Israël et le mouvement palestinien, permettant la libération de prisonniers des deux camps et le retour de centaines de milliers de déplacés dans le nord de Gaza.


Selon le porte-parole du Hamas, Abu Obaida, plusieurs violations ont été observées depuis trois semaines: Israël a retardé le retour des déplacés, ciblé des zones de la bande de Gaza avec des bombardements et des tirs, et empêché l’entrée d’aide humanitaire.


Le mouvement de résistance palestinien a précisé qu'il continuerait de respecter l’accord tant qu’Israël honorerait ses engagements. Toutefois, face aux violations, le Hamas a reporté l’échange des prisonniers, soulignant que l’occupation israélienne devait respecter l’accord et offrir des compensations rétroactives.

Dans un contexte de tensions accrues, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l'armée israélienne de se placer en
"état d'alerte maximale"
pour anticiper tout scénario suite à ce report. Katz a qualifié l’annonce du Hamas de
"violation manifeste"
de l’accord de cessez-le-feu, une position partagée par les autorités israéliennes, qui insistent sur le fait que le pays reste attaché à l’accord dans sa forme actuelle.

Pendant ce temps, l'extrême droite israélienne, représentée par Itamar Ben-Gvir, appelle à une attaque
"massive"
contre Gaza en réponse à ce retard.
Selon Ben-Gvir, cette annonce du Hamas doit entraîner une attaque aérienne et au sol, et un arrêt complet de l’aide humanitaire, y compris l’électricité et l’eau. L'homme politique a exprimé son opposition au cessez-le-feu depuis sa démission en janvier, et continue de plaider pour une
"migration volontaire"
des Palestiniens de Gaza.

La situation reste tendue, Israël et le Hamas étant sur le point de négocier les modalités de la deuxième phase de l’accord, destinée à libérer les derniers captifs et à aboutir à la fin définitive des hostilités
. La dernière phase devrait concerner la reconstruction de Gaza et le retour des dépouilles des prisonniers israéliens morts en captivité.

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