
Un homme inspecte les décombres d'une maison touchée par une frappe américaine le week-end dernier dans la province de Saada, dans le nord du Yémen, le 17 mars 2025. Les rebelles houthis du Yémen ont déclaré avoir attaqué un groupe de porte-avions américains à deux reprises en l'espace de 24 heures, alors qu'ils se préparaient à de grands rassemblements le 17 mars, après les frappes américaines du week-end contre leurs attaques répétées contre les navires de la mer Rouge, déclenchées par la guerre de Gaza, qui ont fait des dizaines de morts.
Le groupe Houthis a annoncé, vendredi soir, qu'une nouvelle "agression" américaine avait visé le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen.
La chaîne Al-Masirah, média contrôlé par les Houthis, a rapporté sur la plateforme X, citant son correspondant, qu'
"une agression américaine a visé le district de Saqayn, à l'ouest du gouvernorat de Saada",
principal bastion du groupe.
Le média n'a pas fourni de détails supplémentaires sur la cible visée ni sur les pertes causées par l'attaque.
Samedi dernier, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il avait ordonné à l'armée de son pays de lancer une
"attaque majeure"
contre le groupe yéménite, avant de menacer d'
"éliminer complètement les Houthis."
Le groupe a répondu, jeudi, que la menace de Trump
"ne le dissuadera pas de poursuivre son soutien à Gaza",
reprenant il y a quelques jours le lancement de missiles balistiques et de drones sur des sites en Israël et contre des navires en mer Rouge, ceci au moment où Tel-Aviv reprenait, mardi à l'aube, sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza.
Jeudi soir, les États-Unis avaient mené des dizaines de frappes aériennes au Yémen, tuant 79 personnes et en blessant plus de 100 autres, dont des femmes et des enfants, selon les déclarations des Houthis.
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