
L'Iran souhaite une "approche réaliste" de la part du gouvernement Trump, a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, à quelques heures de l'investiture de Donald Trump.
En réponse au retrait de Washington et à la réimposition de sanctions sévères, l'Iran a significativement augmenté ses réserves de matières enrichies, atteignant un seuil de 60 %, proche des 90 % nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui validait l'accord de 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, expire en octobre 2025. Les trois pays européens ont évoqué en décembre l'option de réimposer des sanctions contre l'Iran pour empêcher l'acquisition de l'arme nucléaire.
En novembre, Kazem Gharibabadi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des questions juridiques, avait averti que l'Iran se retirerait du TNP si les sanctions étaient rétablies par les Occidentaux.
Le TNP impose aux États signataires de déclarer et de soumettre leurs matières nucléaires au contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).