
En déplacement cette semaine au Proche-Orient, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé mardi sur Franceinfo qu’il profiterait de cette tournée pour plaider en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, de la libération des otages détenus par le Hamas et de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Il a précisé qu’il se rendrait d’abord en Irak, où il renforcera la coopération antiterroriste avec les autorités locales dans le cadre de la lutte contre Daech. Il rencontrera ensuite plusieurs homologues arabes engagés dans la recherche d’une solution au conflit israélo-palestinien.
La France entend ainsi jouer un rôle de médiateur, en faveur de la désescalade et de la mise en place d’une nouvelle architecture de sécurité régionale, selon les mots du ministre.
Une situation humanitaire critique à Gaza
Depuis la reprise des combats le 18 mars 2025, plus de 1 700 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total à plus de 51 000 morts depuis octobre 2023, principalement des civils, dont de nombreux enfants et femmes. Malgré les annonces de cessez-le-feu, les hostilités continuent, aggravant une crise humanitaire déjà dramatique.
Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide à Gaza et de garantir l’accès à l’aide humanitaire. Par ailleurs, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d’arrêt, dont un visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.