
Le nouvel ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a appelé lundi le Hamas à conclure un accord permettant la libération des otages détenus à Gaza, en contrepartie de la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire, suspendue depuis le 2 mars.
L’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit en cours dans la bande de Gaza, a entraîné l’enlèvement de 251 personnes. Selon l’armée israélienne, 58 otages sont encore retenus, dont 34 seraient morts.
Parallèlement, plus de 9 500 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, souvent dans des conditions dénoncées par des ONG palestiniennes et israéliennes, incluant actes de torture, privations alimentaires et négligences médicales.
Après plus de 18 mois de guerre et la fermeture des points d’entrée de l’aide humanitaire par Israël, la situation dans la bande de Gaza, où vivent 2,4 millions de personnes, est devenue critique. Israël accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que ce dernier nie, accusant Tel-Aviv d’utiliser “la famine comme arme de guerre”.
Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars a permis la libération de 33 otages israéliens, dont 8 morts, en échange de celle d’environ 1 800 Palestiniens incarcérés.
D’après le ministère de la Santé de Gaza, depuis le 18 mars, au moins 1 864 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total des morts depuis le début de la guerre à 51 240, dont une majorité de femmes et d’enfants.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait également l’objet de poursuites pour “génocide” devant la Cour internationale de justice.