La ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Hadja Lahbib.
"Une reconnaissance doit permettre aux Palestiniens d'avoir des droits et des libertés qu'ils n'ont pas à l'heure actuelle, dont la plus importante est celle de vivre en paix et en sécurité dans un territoire reconnu et respecté"
, a-t-elle plaidé.
"Cette reconnaissance est un levier précieux. Et nous ne pourrons l'actionner qu'une seule fois. Il ne s'agit pas d'être de gauche ou de droite".
Et d'insister:
Il ne s'agit pas d'être pro-israélien ou pro-palestinien. Il s'agit de défendre fermement le respect du droit international, de choisir le camp de la paix et de la justice.
"Et je continuerai à me mobiliser pour deux États qui puissent vivre côte à côte en paix et en sécurité".
Cette déclaration de la ministre belge des Affaires étrangères intervient quelques jours après le rejet par le Conseil de sécurité de l'ONU, suite à un veto américain, d'un projet de résolution permettant de donner à la Palestine le statut d'un Etat à part entière aux Nations Unies, contre un statut de membre observateur actuellement.
La solution à deux États au Proche-Orient est défendue avec acuité depuis quelques mois, alors que l'armée israélienne mène une guerre génocidaire contre la Bande de Gaza, faisant plusieurs dizaines de milliers de morts et de blessés, des dégâts matériels colossaux et un blocus total causant une famine mortelle, notamment chez les enfants et les personnes âgées.
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il y a 11 jours
