Le président sud-africain réagit aux coupes dans l'aide américaine pour les nations africaines

14:487/02/2025, vendredi
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa prononce le discours sur l'état de la nation à l'hôtel de ville du Cap, le 6 février 2025.
Crédit Photo : Rodger Bosch / AFP
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa prononce le discours sur l'état de la nation à l'hôtel de ville du Cap, le 6 février 2025.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exprimé jeudi sa préoccupation face à la réduction de l’aide américaine aux pays africains, en particulier aux programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose.

"Nous sommes préoccupés par l'impact potentiel de la décision du gouvernement des États-Unis de suspendre certains de ses financements pour les programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose en Afrique"
, a déclaré Ramaphosa lors de son discours annuel sur l’état de la nation (SoNA).

Ces financements représentent 17 % des dépenses sud-africaines pour le VIH. Toutefois, Ramaphosa a assuré que le gouvernement mettra en place des mesures alternatives pour pallier ces pertes.

L’Afrique du Sud et son engagement en RDC


Le président sud-africain a également évoqué les difficultés sécuritaires en République démocratique du Congo (RDC), où l’armée sud-africaine est engagée aux côtés des forces onusiennes. Il a affirmé:


Nos soldats ne sont pas là pour poursuivre des ressources, du territoire ou du pouvoir, mais pour défendre le droit fondamental du peuple congolais à vivre en paix.

Il a annoncé une semaine de deuil national en hommage aux 14 soldats sud-africains tués dans les affrontements avec les rebelles du M23. Depuis fin janvier, les combats à Goma auraient fait plus de 3 000 morts, dont 20 Casques bleus.

La présidence sud-africaine du G20 en 2025: un levier pour l’Afrique


Ramaphosa a conclu son discours en insistant sur l’importance de la présidence sud-africaine du G20 en 2025, qui représente une opportunité historique pour mettre en avant les besoins de l’Afrique et du Sud global dans l’agenda international. Il a déclaré:


Accueillir le G20 pour la première fois en Afrique est une opportunité de placer plus fermement nos priorités sur la scène mondiale.

L’Afrique du Sud veut ainsi renforcer son rôle diplomatique et économique, en mettant l’accent sur les droits humains, la paix et le développement.


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