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L'Égypte appelle Israël à lever les restrictions à l'acheminement de l'aide à Gaza par voie terrestre

L'Egypte a appelé Israël, samedi, à lever les restrictions sur l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza par les postes frontaliers terrestres, et a salué l'arrivée du premier navire d'aide par voie maritime à l'enclave palestinienne assiégée.

09:37 - 17/03/2024 Pazar
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Des garçons assis avec des pots vides alors que des Palestiniens déplacés font la queue pour recevoir des repas fournis par une organisation caritative avant le repas "iftar" de rupture du jeûne pendant le mois sacré musulman du Ramadan, à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mars 2024, dans le cadre du conflit actuel sur le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant du Hamas.
Crédit Photo : SAID KHATIB / AFP
Des garçons assis avec des pots vides alors que des Palestiniens déplacés font la queue pour recevoir des repas fournis par une organisation caritative avant le repas "iftar" de rupture du jeûne pendant le mois sacré musulman du Ramadan, à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mars 2024, dans le cadre du conflit actuel sur le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant du Hamas.
"L'Égypte apprécie et salue tous les efforts visant à soulager les souffrances humaines des Palestiniens dans la Bande de Gaza",
a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid.

Abu Zeid a déclaré que son pays
"poursuit ses efforts pour favoriser l'accès de l'aide urgente à la Bande par le point de passage de Rafah et par des largages aériens."

Un navire humanitaire, transportant 200 tonnes de denrées alimentaires offertes par l'organisation caritative américaine World Central Kitchen, a quitté le port de Larnaca et est arrivé sur les côtes de Gaza vendredi.


La mission d'aide, baptisée opération Safeena, vise à mettre en place un corridor d'aide maritime proposé par l'administration chypriote grecque et soutenu par le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Union européenne.


Israël mène une campagne de représailles contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, faisant 31 553 morts et quelque 73 546 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé de la Bande de Gaza.


Israël a également imposé un blocus paralysant à l'enclave palestinienne, exposant sa population, en particulier les habitants du nord de la Bande de Gaza, à la famine.


Environ 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés par les attaques israéliennes dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.

Israël est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Dans une ordonnance rendue en janvier, la CIJ a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.


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