
Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, s’est entretenu vendredi à Beyrouth avec son homologue libanais, Nawaf Salam, afin d’examiner les moyens de renforcer les relations bilatérales, en particulier dans le domaine de la coopération économique, a indiqué le bureau du chef du gouvernement libanais.
Une cérémonie officielle d’accueil s’est tenue au Grand Sérail, avec les honneurs protocolaires, dont l’exécution des hymnes nationaux des deux pays.
Arrivé à Beyrouth jeudi soir pour une visite de deux jours, Mostafa Madbouly doit également rencontrer le président libanais Joseph Aoun ainsi que le président du Parlement, Nabih Berri.
Lors d’une précédente visite de Nawaf Salam au Caire en novembre, les deux pays avaient signé 15 accords et mémorandums d’entente portant sur les transports, l’économie, l’éducation, l’agriculture et d’autres domaines.
En novembre dernier, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, s’était rendu à Beyrouth, où il avait rencontré des responsables libanais et exprimé le soutien du Caire à la décision du Liban de réserver le port des armes à l’État, afin de prévenir tout risque d’escalade militaire.
En août, le gouvernement libanais a approuvé un plan visant à placer l’ensemble des armes, y compris celles détenues par le Hezbollah, sous le contrôle de l’État. En septembre, il a validé un plan en cinq phases élaboré par l’armée pour mettre en œuvre cette décision, sans fixer de calendrier précis.
La première phase prévoit le retrait des armes du Hezbollah au sud du fleuve Litani d’ici la fin de l’année. Le Hezbollah rejette toutefois tout désarmement tant qu’Israël ne se sera pas retiré de l’ensemble du territoire libanais.
Israël et le Liban sont parvenus à un accord de cessez-le-feu en novembre 2024, après plus d’un an d’affrontements transfrontaliers sur fond de guerre à Gaza, ayant fait plus de 4 000 morts et 17 000 blessés.
Conformément à l’accord, les forces israéliennes devaient se retirer du sud du Liban en janvier, mais ce retrait est resté partiel, Israël maintenant une présence militaire dans cinq postes avancés le long de la frontière.









