L'ex-président sud-coréen Yoon assiste à la 2ᵉ audience de son procès pour insurrection

16:2621/04/2025, الإثنين
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L'ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol assiste à son procès pour insurrection dans la salle d'audience du tribunal central de Séoul, le 21 avril 2025.
Crédit Photo : JUNG YEON-JE / POOL / AFP
L'ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol assiste à son procès pour insurrection dans la salle d'audience du tribunal central de Séoul, le 21 avril 2025.

L'ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol a comparu lundi pour la deuxième audience de son procès pour insurrection, à Séoul, où il a été photographié pour la première fois sur le banc des accusés, ont rapporté les médias locaux.

Vêtu d'un costume sombre et d'une cravate rouge, Yoon est arrivé au tribunal du district central de Séoul par le parking souterrain, sous les flashs des caméras de presse, selon l'agence Yonhap.


Il est accusé d'avoir dirigé une insurrection via l'instauration éphémère de la loi martiale le 3 décembre, ce qui a entraîné le déploiement de troupes à l'Assemblée nationale dans le but présumé d'empêcher les parlementaires de voter contre cette déclaration.

Dès l'ouverture de l'audience, le juge a exceptionnellement autorisé la presse à capturer des images et à filmer les premières minutes de la séance.


Une fois cette brève séquence terminée, les photographes ont été invités à quitter la salle avant le début officiel des débats.


Pour rappel, toute prise d'images avait été strictement interdite lors de la première audience.


Yoon, destitué de ses fonctions le 4 avril après que la Cour constitutionnelle a validé à l'unanimité sa mise en accusation, risque la prison à perpétuité, voire la peine de mort, s'il est reconnu coupable.

Il rejette les accusations, affirmant que sa tentative d'imposer la loi martiale ne constitue pas une insurrection.


L'équipe de défense de Yoon a interrogé deux officiers de l'armée, témoins lors de l'audience précédente, qui ont déclaré avoir reçu l'ordre de leurs supérieurs de déloger les parlementaires du bâtiment de l'Assemblée nationale après la déclaration de la loi martiale.


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