Les nouveaux membres du département de police de l'État de Gedaref au Soudan assistent à une cérémonie de remise des diplômes dans la ville de Gedaref, dans l'est du pays déchiré par la guerre, le 5 septembre 2024.
Les Nations unies ont condamné dimanche les récentes attaques meurtrières contre des civils au Soudan, en proie à la guerre depuis bientôt deux ans, notamment le bombardement, samedi, d'un marché près de Khartoum qui a fait au moins 60 morts, selon elles.
Dans un communiqué, la coordinatrice de l'agence d'action humanitaire des Nations unies (OCHA) au Soudan, Clémentine Nkweta-Salami, a dénoncé
l'"horrible" attaque "indiscriminée"
qui a visé la veille un marché à Omdourman, en proche banlieue de Khartoum, ainsi que d'autres zones résidentielles de la ville.
L'attaque contre le marché, situé dans une zone contrôlée par l'armée, a été attribuée par un groupe de la société civile et des témoins aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), qui ont démenti en être à l'origine.
Depuis avril 2023, les paramilitaires des FSR sont en guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 12 millions de personnes.
Mme Nkweta-Salami a également
les informations faisant état de meurtres de civils entre jeudi et samedi au Kordofan-Nord, dans le sud du pays, ainsi que dans la région occidentale du Darfour.
Jeudi, l'armée soudanaise a annoncé avoir repris la ville d'Oum Rawaba, située sur une autoroute stratégique reliant le Kordofan-Nord au centre du Soudan, qui était aux mains des FSR.
"Les souffrances des civils soudanais durent depuis bien trop longtemps",
a regretté Mme Nkweta-Salami.
"Il est plus que temps de mettre fin à cette guerre."
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