
Les ministres européens, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, ont souligné samedi que la paix en Ukraine et dans la région plus large ne pourra être atteinte sans un effort mené par l'Europe, mettant en garde contre les pressions extérieures qui ne prennent pas en compte les intérêts stratégiques du continent.
Notre plus grand ennemi à l'heure actuelle est la Russie de Poutine, car il a déclaré la guerre à notre paix européenne et à notre démocratie européenne.
Selon elle, la guerre de la Russie en Ukraine ne constitue pas seulement une menace pour un pays, mais pour l'ensemble du continent et ses alliances.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé une position similaire, en déclarant:
L'Europe est le continent qui a repoussé l'invasion à grande échelle de la Russie.
Il a ajouté que la guerre en cours a ravivé l'unité européenne, les pays reconnaissant la nécessité d'augmenter les dépenses de défense et d'assurer la sécurité à long terme.
Pendant ce temps, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a affirmé que la Russie demeure une menace continue pour la démocratie et la stabilité de l'Europe.
Il a précisé que son gouvernement avait augmenté les dépenses de défense à 4,7 % du PIB en raison de l'urgence de la situation.
Sikorski a également averti que l'Europe paie désormais le prix de plusieurs années de complaisance en matière de dépenses de défense.
Il a aussi évoqué les erreurs passées, soulignant la nécessité d'éviter les promesses vides.
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, David Lammy, a réaffirmé l'engagement de son gouvernement envers l'Ukraine, soulignant les implications de sécurité plus larges pour l'Europe.
La ministre allemande Baerbock a également souligné que soutenir l'Ukraine financièrement et militairement est crucial pour la sécurité européenne.
Elle a aussi insisté sur le fait que la guerre en Ukraine est interconnectée avec d'autres conflits mondiaux, notamment au Moyen-Orient.
Un autre aspect clé soulevé a été les stratégies de guerre hybride utilisées par la Russie pour saper la stabilité européenne.