Pékin condamne les sanctions américaines contre une entreprise chinoise pour importation de pétrole iranien

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Les tensions commerciales entre Washington et Pékin s’intensifient, alors que les États-Unis cherchent à restreindre les flux de pétrole iranien.

La Chine a vivement dénoncé vendredi les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de plusieurs entreprises chinoises accusées d’importer du pétrole iranien.

Pékin s’oppose fermement aux

"sanctions unilatérales illégales"

et à la

"juridiction extraterritoriale",

a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse. Elle a exhorté Washington à

"cesser d’interférer et de perturber les échanges commerciaux normaux entre la Chine et l’Iran".

Sanctions contre des raffineries chinoises

Le département d’État américain a annoncé jeudi des sanctions contre Huaying Huizhou Daya Bay Petrochemical Terminal Storage, une installation de stockage située dans le Guangdong, au sud de la Chine. L’entreprise est accusée d’avoir acheté et stocké du pétrole brut iranien provenant d’un navire sanctionné ainsi que d’une raffinerie située dans la province du Shandong, à l’est du pays.

Les autorités américaines ont également sanctionné une raffinerie privée chinoise, qualifiée de
"teapot refinery"
. Ces raffineries indépendantes sont les principaux acheteurs de pétrole iranien, et cette décision marque la première sanction des États-Unis contre une raffinerie de ce type.

Pékin promet des représailles

En réponse, Mao Ning a affirmé que la Chine prendrait

"toutes les mesures nécessaires"

pour

"protéger fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises".

Les tensions commerciales entre Washington et Pékin s’intensifient, alors que les États-Unis cherchent à restreindre les flux de pétrole iranien, source majeure de revenus pour Téhéran, tout en ciblant les entreprises chinoises qui contournent les restrictions américaines.