
Le bureau des médias du gouvernement palestinien à Gaza a accusé lundi Israël d’aggraver les souffrances des enfants palestiniens à travers son offensive militaire et son blocus prolongé, qui ont provoqué une malnutrition aiguë touchant plus de 65 000 enfants hospitalisés sur les 1,1 million exposés chaque jour à la faim.
Il souligne que la fermeture persistante des points de passage a entraîné une dégradation dramatique de la situation sanitaire, notamment pour les enfants et les nourrissons.
Depuis le 2 mars, Israël maintient la fermeture des principaux points d’entrée vers Gaza, interrompant l’accès aux vivres, aux médicaments et à l’aide humanitaire, ce qui, selon plusieurs organisations de défense des droits humains, a entraîné une détérioration sans précédent de la situation humanitaire.
Par ailleurs, l’armée israélienne a repris ses frappes sur Gaza le 18 mars, en violation de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers signé avec le Hamas le 19 janvier.
Depuis le début des hostilités en octobre 2023, plus de 52 300 Palestiniens ont été tués à Gaza, majoritairement des femmes et des enfants.
La Cour pénale internationale a délivré en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, Israël fait face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice en lien avec son offensive sur Gaza.